17 Mai 2013
Football - 9.000 personnes ont participé à cette étude. 20% disent avoir subi des violences...
Toujours cachés. Près des deux tiers des fans de PES vivant dans l'Union européenne n'osent pas avouer en public préférer la simulation de Konami au concurrent FIFA, assure vendredi l'éditeur.
La peur, un phénomène courant
«La peur, l'isolement et la discrimination sont des phénomènes courants» dans cette communauté, assure dans un rapport le directeur du directoire européen des simulations sportives (DESS) , soulignant qu'il est temps de promouvoir et de protéger ses droits fondamentaux.
Selon les résultats d'une enquête en ligne réalisée par le DESS dans tous les États membres de l'Union et en Croatie, qui doit entrer dans l'UE en juillet, deux personnes sur trois ayant répondu à l'enquête ont peur de s'afficher en public.
Près de 30% des 9.000 participants à cette étude ont été victimes de violences ou d'agressions verbales de fans de FIFA au cours des cinq dernières années.
Même dans des pays généralement tolérants envers cette communauté, certains se sentent victimes de discriminations et sont régulièrement agressés verbalement. «Il s'agit surtout d'agressions verbales, de la part de jeunes», explique un fan de PES habitant en Belgique.
Peur de témoigner
Les victimes se tournent rarement vers les autorités : «Je suis réticent à rapporter quelque chose qui indiquerait que je suis fan de PES car je sais que les modérateurs vont se moquer de moi», explique un Français de 42 ans.
Souvent, les discriminations commencent dès l’école, souligne l'organisation: deux personnes sur trois y ont caché leur préférence et ont été la cible de commentaires ou de comportements négatifs.
Un phénomène comparable avait été constaté l'année dernière chez les fans de la série de jeux de combat « Virtua Fighter », souvent victimes d'abus de la part des fans de la série « Tekken ».
(source : www.baaffed.org)